Le métier – 3

20 septembre 2017

La récolte de champignons sauvages est une partie de mon travail. En vacances m’accompagne le séchoir au cas où mes promenades soient des occasions de quelque trouvaille fongique. Le travail s’incruste dans les congés, de manière un peu perfide : s’il n’est jamais, au grand jamais, ennuyeux d’arpenter les sous-bois et les prés à leur recherche (et encore moins en vacances où l’on découvre de nouveaux paysages), le moment de nettoyer les champignons, quand cela le nécessite, s’impose clairement aux dépens d’une activité plus désirable. Mention spéciale ici aux lactaires délicieux, souvent délicieusement craouettes, et qui troquent au séchage, qui plus est, leur croquant et leur sublime jus orange vif contre une noirceur insipide tout à fait décourageante (préférer la stérilisation).