Le pays – 4

30 août 2017

Des murets, jusqu’au bord du lit de la rivière, des murets soignés, des édifices élevés de main d’humains, du bas en haut des montagnes, pour garder la terre. Le prix de cette terre, dis !

Les murets qui s’écroulent, par manque d’entretien, et sous la pression des racines de pins et des groins de la cochonnaille des bois, pour ne citer que les plus dévastateurs. Un patrimoine qui disparaît. Une richesse qui se barre en couille. Ce qui n’empêche pas les terrains, quand il ne sont pas conservés jalousement, de se voir proposés à la vente plutôt cher par ceux-là qui sont de trop jeunes vieux pour revendiquer une grande responsabilité dans la construction des ouvrages, et qui ne croient guère qu’on puisse encore faire quelque chose de cette (pauvre) terre.