Jeune vieux – 3

30 avril 2017

Me trouver déçu, en me relisant dix ans plus tard, de juger mon moi d’avant plutôt bon rédacteur et commentateur pertinent. Il me faudrait donc forcément évoluer ? Gagner à tout prix en savoir, en savoir-faire et en savoir-paraître ? Même quand les capacités détenues en la matière semblent suffisantes à la bonne marche de ses activités ? N’est-ce pas dès lors ambigu de placer ici sa volonté plutôt que sur le savoir-vivre, le savoir-être, le savoir-aimer, qui nous permettent de vivre en bonne intelligence avec les autres et devraient nous suffire pour exister, tout simplement, et humblement ? Mais vieillir – donc décliner – sans évoluer par ailleurs, est-ce vraiment exister ?