14 mars 2018
J’ouvre les yeux bien avant que le réveil ne sonne, dès les premiers rais de lumière. Quelque chose a changé. Juste quelques degrés gagnés, ou bien une dynamique plus globale, une poussée inéluctable qui m’emmène avec la nature entière vers l’expression de toutes nos possibilités ? M’assaillent alors ces sentiments contradictoires des premiers jours printaniers : la félicité de l’énergie retrouvée et le découragement devant la tâche à venir jusqu’en novembre (juste avant que le corps ne se plie de nouveau aux exigences de la saison froide et que l’esprit au diapason ne se connecte à d’autres canaux de pensée, à d’autres flux émotionnels).