23 avril 2017
En participant, lors des primaires du parti à la rose à porter un frondeur en tête, je pensais en terme de meilleure représentation des idées – notamment écologistes – malgré le probable dispersement d’un certain électorat. En fin de campagne et à 37 ans, mieux vaut tard, je comprends mon erreur. L’écologie et les alternatives ne sont pas quelque chose sur quoi il est jugé bon d’interroger des candidats à la présidentielle à heure de grande écoute. A contrario, ce qui a porté haut le candidat insoumis, sont, pour partie, toutes ces idées nées de la société civile et associative dont certains médias nationaux se font heureusement de plus en plus l’écho le reste du temps. Aussi ces élections Vème République, leur quête infantile de figure providentielle et leur couverture médiatique ad hoc, sont-elles bel et bien réactionnaires, protectionnistes envers un ordre obsolète qui perdure mécaniquement quand le monde change de peau.