Moi, citoyen – 12

12 janvier 2018

En vacances dans une bourgade bretonne. Ça me dépayse. Heureusement, ce n’est jamais complètement la ville quand il y a la mer, et des marées qui transforment le paysage.

En zone urbaine, une question se pose vite : que faire de ses déchets organiques ? Et, si d’ordinaire il faut bien s’adapter aux lieux que l’on fréquente, je ne peux décemment pas me résoudre à jeter à la poubelle les trois quarts de mes déchets (environ le ratio de choses compostables qu’on y trouve), parce que les humains sont assez irresponsables pour ne pas avoir encore généralisé la pratique du compostage collectif des déchets ménagers.

Alors il faut se mettre en quête d’un coin de verdure, d’un petit buisson sous lequel planquer tout ça pour n’effaroucher personne. Pas une raison plus bête qu’une autre d’arpenter la cité, d’autant que la recherche n’est pas désespérée : le béton n’a pas tout recouvert, on peut encore nourrir des vers de terre (et insectes, et micro-organismes, et champignons…)