Moi, citoyen – 17

11 mai 2018

Pour Nature & Progrès, j’ai visité un paysan maraîcher, éleveur de moutons et de poules, et castanéiculteur. Pour Nature & Progrès, une paysanne éleveuse de chèvres, fromagère et castanéicultrice m’a visité. Des adhérents non-producteurs nous y ont accompagnés, ont décortiqué avec nous les activités et les qualités de nos fermes, leurs contraintes et les défis à y relever, ainsi que la cohérence avec notre mode de vie et de consommation (des non adhérents étaient là aussi, à la découverte des fermes et de Nature & Progrès). Ceci représentant la première étape du Système Participatif de Garantie qui en compte trois, et choisit d’impliquer les citoyens dans la production alimentaire, de leur donner voix au chapitre quant aux méthodes agricoles.

Chez Nature & Progrès, progrès est à lire au pluriel : si les exigences envers la nature sont très élevées, la perfection n’est qu’une abstraction qui ne vaut que comme objectif sans cesse réinventé. Associer rigueur et bienveillance génère des rapports humains honnêtes et collaboratifs, et ces relations-là sont mères de progression.

Quand les cahiers des charges de l’Agriculture Biologique officielle permettent à l’industrie de s’y faire une bonne grosse sale place ; quand les contrôles – réalisés par un organisme mandaté par l’État – actent de la simple obéissance à des règles dans un domaine donné seulement, voire pour une seule et opportuniste production ; quand le seul progrès qu’on nous vend dénué d’adjectif est technique ou technologique et s’accompagne souvent de régressions sociales et écologiques… Nature & Progrès s’impose en véhicule d’espoir concret : moyen de lutte constructive contre l’obscurantisme et les dogmes industriels néolibéraux, et initiative collective soucieuse du bien commun à travers la pratique et la promotion de l’agro-écologie.