Ma vie d’élu – 2

15 avril 2017

Après réunion du Conseil, le soulagement. D’avoir réussi principalement à m’exprimer malgré la cacophonie ambiante (que le maire, quelle gageure, arrive même à entretenir seul la plupart du temps). Dois-je m’en satisfaire ? Dois-je m’en inquiéter ? Car, à la vérité, si j’ai été écouté un peu, c’est pour mieux ne pas être entendu du tout.

Moi, citoyen – 1

11 avril 2017

Je suis sans doute de la première génération de ceux qui ne savent plus forcément quelle sorte de commerce chercher (Droguerie ? Quincaillerie ? Si tant est qu’il en existe encore) quand ils ne veulent qu’une poignée d’éponges, et pas se fader la queue aux caisses du supermarché.

Ma vie d’élu – 1

10 avril 2017

L’écologie, la culture, même pour une poignée d’habitants, même sans budget mirobolant : à envier le dynamisme municipal de la commune d’à côté, je me prends à rêver d’y être élu plutôt qu’ici. Et je reporte la faute de ma timidité au sein de mon équipe sur le caractère et les idées des autres conseillers. La politique est une lutte de fond, ici comme là-bas sans doute, ici-bas comme tout en haut. Moi je suis un piètre lutteur, bien fainéant, trop rêveur… Juste impatient ?

Le pays – 1

10 avril 2017

Cette ambivalence toute cévenole qui nous fait convenir, avec le voisin de forêt, que ces montagnes ont besoin de bras pour y vitaliser le paysage, et qui nous fait craindre toute entreprise d’installation, motif de dérangement – ou d’alter-rangement – forcément.

Fils de – 1

8 avril 2017

Encore une soirée où j’ai été essentiellement le fils de mon père – qu’on opère, faut dire. « Comment va-t-il ? », « comme tu lui ressembles ! », comme d’habitude, en pire.