Il y a les journaux intimes et il y a les reportages. Entre les deux, bien souvent, un monde.
Les sujets de la bio et de la petite paysannerie sont aujourd’hui prétextes à bien des descriptions positives, de l’extérieur comme naturellement de l’intérieur.
Je n’ai pas spécifiquement voulu aller contre ça, mais je ne me vois pas me raconter sous forme d’hagiautobiographie. Aussi, de la valeur de mes actions et des intérêts de mon activité paysanne et de ma vie rurale, j’aurai forcément une approche toute en nuances.
Par ailleurs il ne sera question d’agriculture qu’en filigrane. Si je peux être qualifié d’agriculteur – mon statut social -, c’est le paysan qui s’exprimera ici : celui qui vit au pays, qui y travaille, qui travaille avec et qui travaille le paysage. Voilà d’où je m’exprimerai, ce qui ne m’empêchera pas de parler aussi de ce qui n’a rien à voir.