En chiffres – 5

6 septembre 2018

Ce qu’on travaille, ma compagne et moi, quand tout est entremêlé, de l’entretien du lieu qui nous abrite et nous permet d’accueillir des vacanciers, des temps passés à table par obligation hôtelière, de la production de fruits et légumes dont nous allons consommer une partie.

Non chiffré (non chiffrable sans travailler beaucoup (non chiffré) pour ce faire).

Ce qu’on travaille, quand on choisit son rythme, que celui-ci change en fonction de la saison, de l’humeur, de la fatigue, du temps qu’il fait, d’autres contraintes, mais pas de celle d’un enfant qui imposerait régularité et temps de vacance relative pour l’accompagner.

Non chiffré.

Ce qu’on gagne, et ce qu’on gagne à faire quoi (mesurer ce qui est rentable), quand – outre la connaissance du chiffre d’affaires et ce qu’il y a sur le compte en banque et en billets cachés sous le matelas – l’on ne prend pas la peine de compartimenter les dépenses professionnelles, ni de les séparer des dépenses personnelles (ou de vraiment faire un bilan de ce travail quand il est fait).

Non chiffré.

Ce qu’on aime, combien on aime ce qu’on fait, notre vie.

Très satisfaits (1) ? Satisfaits (2) ? Peu satisfaits (3) ? Pas du tout satisfaits (4) ?

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De nepasrepondre@vietravail.com. Afin de nous améliorer, nous avons besoin de votre opinion. Merci de cliquer sur le lien pour répondre à ce sondage de satisfaction sur le service de vie-travail dont vous bénéficiez.

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De nepasrepondre@vietravail.com. Rappel : afin de nous améliorer, nous avons besoin de votre opinion. Merci de cliquer sur le lien pour répondre à ce sondage de satisfaction sur le service de vie-travail dont vous bénéficiez.

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En chiffres – 4

14 juillet 2018

Une recette pour de bonnes gambettes – étape 1 : de 5h52 à 9h07 le matin.

Deux ingrédients : minimum 1383 pas (P) d’une moyenne de 62cm chacun + dénivelé grossièrement estimé, détaillé en mètres linéaires : positif (D+, total cumulé : minimum 40m), négatif (D-, total cumulé = total cumulé D+) ou nul (DN).

(À adapter selon situation géographique et activités, improvisation tolérée, voire recommandée.)

Aller nourrir et abreuver les moutons, de préférence avant qu’ils ne commencent à réclamer (et à réveiller les campeurs qui ne sont pas loin et les hôtes en chambre qui couchent la fenêtre ouverte) – P57, D+6.

Aller contrôler la porte de clôture bricolée la veille pour s’assurer que les sangliers ne s’y faufilent plus – P81, D+1.

Aller nourrir les ânes dans l’écurie du bâtiment agricole – P95, DN.

Aller à l’évier de la caravane pour débrancher l’asperseur mis pour la nuit sous les actinidias qui commençaient à faire la tête après trois semaines sans pluie (faisant suite à un printemps particulièrement humide, contraste visiblement violent pour cette plante) – P129, D-2.

Aller vérifier sur place l’effet de cet arrosage nocturne sur le sol et le végétal – P56, DN.

Retourner au bâtiment agricole, chercher un outil (sans le trouver) sous l’appentis – P143, D+2.

Passer sur le parking fermer la porte du vieux four recyclé en zone de gratuité, car le temps fait mine de vouloir tourner à la pluie et que les livres qui se trouvent parmi les objets souffriraient certainement d’être mouillés – P33, DN.

Se rendre dans le cabanon à l’entrée des jardins en quête de l’outil non dégoté précédemment (en vain à nouveau) – P129, D+7.

Descendre sur la plus basse des cinq terrasses de culture pour modifier un des branchements d’irrigation – P64, D-8.

Sauter par-dessus la clôture non loin et retourner au parking pour y manipuler la vanne de partage de l’eau entre l’arrosage des jardins et la consommation domestique – P88, D+1.

Retourner à la maison pour chercher un sachet de semences, y prendre deux sacs-poubelle pour le recyclage au passage – P108, D-7.

Prendre le chemin du parking, mais s’arrêter en route – P42, D+4.

Retourner à la maison au cas où l’outil convoité y serait. Ne pas le trouver mais emporter un panier et des lettres à poster – P38, D-4.

Remonter en s’encombrant au passage des poubelles laissées sur le bord du chemin, et aller les déposer dans le coffre de la voiture au parking – P113, D+9.

Mettre le courrier dans un sac plastique qui pend à la boîte aux lettres pour signifier au facteur qu’il peut emporter ces missives à expédier – P7, DN.

Retourner sous l’appentis du bâtiment agricole et finalement y trouver l’outil fameux – P31, D-1.

Remonter au cabanon de jardin l’y ranger en vue d’une utilisation prochaine – P125, D+7.

Aller dans la serre d’à côté faire un semis en pépinière – P11, DN.

Aller dans le bois au-dessus des jardins pour déféquer – P33, D+3.

Revenir, et s’arrêter sur le chemin pour profiter un instant en solitaire du silence et de la fraîcheur matinaux en admirant ce paysage pourtant si familier – P27, D-3.

Retourner aux jardins et les arpenter, y faire quelques travaux et récoltes, échanger un instant avec les vovos quand ils arrivent – P et D non communiqués.

Sur le retour pour la maison, rentrer dans le parc de nuit des moutons et aller leur ouvrir le portail d’accès vers l’écurie – P193, D-9.

Retourner à la maison pour prendre le petit déjeuner avec compagne et vovos – P95, D-6.

En chiffres – 3

13 juin 2018

278 gourmands coupés sur les plants de tomates (sur la moitié du double rang).

Une brouette de ronces coupées dans les murettes.

13,65 kg de confiture de groseilles empotés, soit 39 bocaux.

55% de sucre (sucre du fruit + sucre de canne ajouté) dans le produit fini (mention légale qui embrouille).

67g de fruits mis en œuvre pour 100g de produit fini (mention légale no2, si jamais t’étais pas assez embrouillé).

146 plants de salades repiqués (8 variétés différentes).

Un nouveau semis de laitues réalisé en pépinière (7 variétés différentes) pour remplacer le précédent qui a quasi intégralement foiré (11 graines avaient germé).

¼ de litre de vinaigre blanc pour 4 litres d’eau pour laver le carrelage d’une chambre d’hôte.

2 matelas époussetés de la terre de diatomée que j’y avais appliquée.

2 gros sacs en papier (type farine 25 kg) remplis avec le thym sec.

2 réparations maison sur les véhicules (matériaux : une ficelle, 2 bouts de fil de fer, un petit bout de bois coupé en 2 dans la longueur).

Une bonne centaine de chenilles de piéride du chou écrasées, et largement autant d’œufs. 2 punaises également (une troisième s’est échappée). Qui dit que l’élevage fait plus de victimes animales que le maraîchage ne regarde pas tous les animaux du même œil. Combien d’indécrottables spécistes parmi les végans ?

En chiffres – 2

26 février 2018

3 jours de foire, 3 personnes pour m’y aider à vendre et cuisiner, 8 m2 de stand, 1 angle.

60 kg de touzelle moulue.

150 kg de légumes frais.

37 litres de conserves de tomates.

12 kg de lentilles vertes.

2,5 litres d’huile d’olive.

1 peu de gros sel de Guérande.

1,4 kg d’herbes aromatiques.

0,8 kg de gomasio.

90 kg de pâté végétal frais.

80 bocaux de 220g de pâté végétal stérilisé.

20 petites scaroles.

50 kg de pain acheté sur place.

Ingrédients alimentaires cuisinés au retour pour congélation ou stérilisation : environ 10 kg.

Ingrédients alimentaires inutilisables déposés au compost, donnés aux poules ou aux poissons au retour : environ 10 kg.

En chiffres – 1

28 août 2017

116 larves de doryphores écrasées.

23 brouettes de fumier mises à composter.

12,76 kilos de figues récoltées.

1 aller-retour au captage du ruisseau, 5 ou 6 sangliers dans les environs.

158 salades repiquées.

4 litres de confipote de figues et 4 litres de compote de pommes stérilisés.

14 arrosoirs versés sur la gueule des araignées rouges parasitant les plants de tomates (pénurie d’eau pour continuer).

1 ou 2 coups de fil repoussés (peut-être 3).

27 plants de maïs coupés, pour nourrir 2 ânes.