24 octobre 2018
Procrastiner, d’accord – qui ne remet pas à demain de temps en temps ce qui l’emmerde aujourd’hui ? -, mais cessons de jeter l’opprobre sur ceux qui le font franchement, honnêtement, frontalement : en glandant. Les autres, dont je suis (dont j’ai fini par faire partie par la force des choses, pour être plus exact), sont actifs, trouvent toujours à faire pour ne pas faire ce qui peut attendre mais qui est bien plus important…
À l’heure des préparatifs pour mon départ, je ne peux que constater – par l’écriture même de ces quelques lignes – cette lâcheté productive qui m’habite (tout en cherchant le salut dans un visionnage de film quasi quotidien).
Auteur : zazar
Après des études dédiées à l’illustration et quelques années de pratique de la bande dessinée, je me réinstalle fin 2008 sur la petite ferme écolo (en AB et sous mention Nature et Progrès) où j’ai grandi, dans les Cévennes. Mes parents y avaient élu domicile en 1973, achetant alors une ruine et un terrain envahi par les pins. 40 ans plus tard, ils peuvent me léguer un lieu habitable, vivant, agréable… Une petite oasis de verdure isolée au cœur d’une forêt plutôt aride, et un outil de travail efficient – quoiqu’un peu brinquebalant. Ainsi, en 2013, je reprends officiellement l’activité agricole de mes illustres géniteurs qui ont déménagé dans la bourgade avec services la plus proche. Je suis accompagné par ma compagne dans nos activités de cultures (fruits et légumes), de petit élevage, de valorisation de ces productions en cuisine (dans des foires bio et à la ferme) et d’Accueil Paysan en camping et chambres. Une bande dessinée dédiée à nos premières années paysannes, le « Carnet de Cambrousse », est à paraître. Le JOURNAL PAYSAN, lui, tout de texte, et sans doute plus intime, prend la suite de la BD, mais peut s’appréhender sans l’avoir lue. J’ai 37 ans quand je le démarre, le 8 avril 2017.
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