10 octobre 2018
Mais je ne voudrais pas avoir l’air de prôner le noble militantisme et l’engagement politique clairvoyant contre un repli sur soi béni-oui-oui au nom de la part du colibri. Les choses sont beaucoup plus nuancées et la guéguerre entre lutteurs et constructeurs a tout pour me désespérer puisqu’au fond tout le monde sait peu ou prou que l’on peut être des deux bords à la fois, plus orienté d’un côté que de l’autre suivant son caractère et ses affinités. Chaque tendance possède sa part sectaire, a parfois de la difficulté à reconnaître qui n’est pas des siens autrement que comme victime ou bourreau, mais peut cheminer avec l’autre mouvement pour le meilleur quand ses membres ont à peu près les idées claires et l’ego en sourdine.
Auteur : zazar
Après des études dédiées à l’illustration et quelques années de pratique de la bande dessinée, je me réinstalle fin 2008 sur la petite ferme écolo (en AB et sous mention Nature et Progrès) où j’ai grandi, dans les Cévennes. Mes parents y avaient élu domicile en 1973, achetant alors une ruine et un terrain envahi par les pins. 40 ans plus tard, ils peuvent me léguer un lieu habitable, vivant, agréable… Une petite oasis de verdure isolée au cœur d’une forêt plutôt aride, et un outil de travail efficient – quoiqu’un peu brinquebalant. Ainsi, en 2013, je reprends officiellement l’activité agricole de mes illustres géniteurs qui ont déménagé dans la bourgade avec services la plus proche. Je suis accompagné par ma compagne dans nos activités de cultures (fruits et légumes), de petit élevage, de valorisation de ces productions en cuisine (dans des foires bio et à la ferme) et d’Accueil Paysan en camping et chambres. Une bande dessinée dédiée à nos premières années paysannes, le « Carnet de Cambrousse », est à paraître. Le JOURNAL PAYSAN, lui, tout de texte, et sans doute plus intime, prend la suite de la BD, mais peut s’appréhender sans l’avoir lue. J’ai 37 ans quand je le démarre, le 8 avril 2017.
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