En chiffres – 5

6 septembre 2018

Ce qu’on travaille, ma compagne et moi, quand tout est entremêlé, de l’entretien du lieu qui nous abrite et nous permet d’accueillir des vacanciers, des temps passés à table par obligation hôtelière, de la production de fruits et légumes dont nous allons consommer une partie.

Non chiffré (non chiffrable sans travailler beaucoup (non chiffré) pour ce faire).

Ce qu’on travaille, quand on choisit son rythme, que celui-ci change en fonction de la saison, de l’humeur, de la fatigue, du temps qu’il fait, d’autres contraintes, mais pas de celle d’un enfant qui imposerait régularité et temps de vacance relative pour l’accompagner.

Non chiffré.

Ce qu’on gagne, et ce qu’on gagne à faire quoi (mesurer ce qui est rentable), quand – outre la connaissance du chiffre d’affaires et ce qu’il y a sur le compte en banque et en billets cachés sous le matelas – l’on ne prend pas la peine de compartimenter les dépenses professionnelles, ni de les séparer des dépenses personnelles (ou de vraiment faire un bilan de ce travail quand il est fait).

Non chiffré.

Ce qu’on aime, combien on aime ce qu’on fait, notre vie.

Très satisfaits (1) ? Satisfaits (2) ? Peu satisfaits (3) ? Pas du tout satisfaits (4) ?

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De nepasrepondre@vietravail.com. Afin de nous améliorer, nous avons besoin de votre opinion. Merci de cliquer sur le lien pour répondre à ce sondage de satisfaction sur le service de vie-travail dont vous bénéficiez.

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De nepasrepondre@vietravail.com. Rappel : afin de nous améliorer, nous avons besoin de votre opinion. Merci de cliquer sur le lien pour répondre à ce sondage de satisfaction sur le service de vie-travail dont vous bénéficiez.

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Auteur : zazar

Après des études dédiées à l’illustration et quelques années de pratique de la bande dessinée, je me réinstalle fin 2008 sur la petite ferme écolo (en AB et sous mention Nature et Progrès) où j’ai grandi, dans les Cévennes. Mes parents y avaient élu domicile en 1973, achetant alors une ruine et un terrain envahi par les pins. 40 ans plus tard, ils peuvent me léguer un lieu habitable, vivant, agréable… Une petite oasis de verdure isolée au cœur d’une forêt plutôt aride, et un outil de travail efficient – quoiqu’un peu brinquebalant. Ainsi, en 2013, je reprends officiellement l’activité agricole de mes illustres géniteurs qui ont déménagé dans la bourgade avec services la plus proche. Je suis accompagné par ma compagne dans nos activités de cultures (fruits et légumes), de petit élevage, de valorisation de ces productions en cuisine (dans des foires bio et à la ferme) et d’Accueil Paysan en camping et chambres. Une bande dessinée dédiée à nos premières années paysannes, le « Carnet de Cambrousse », est à paraître. Le JOURNAL PAYSAN, lui, tout de texte, et sans doute plus intime, prend la suite de la BD, mais peut s’appréhender sans l’avoir lue. J’ai 37 ans quand je le démarre, le 8 avril 2017.