En chiffres – 3

13 juin 2018

278 gourmands coupés sur les plants de tomates (sur la moitié du double rang).

Une brouette de ronces coupées dans les murettes.

13,65 kg de confiture de groseilles empotés, soit 39 bocaux.

55% de sucre (sucre du fruit + sucre de canne ajouté) dans le produit fini (mention légale qui embrouille).

67g de fruits mis en œuvre pour 100g de produit fini (mention légale no2, si jamais t’étais pas assez embrouillé).

146 plants de salades repiqués (8 variétés différentes).

Un nouveau semis de laitues réalisé en pépinière (7 variétés différentes) pour remplacer le précédent qui a quasi intégralement foiré (11 graines avaient germé).

¼ de litre de vinaigre blanc pour 4 litres d’eau pour laver le carrelage d’une chambre d’hôte.

2 matelas époussetés de la terre de diatomée que j’y avais appliquée.

2 gros sacs en papier (type farine 25 kg) remplis avec le thym sec.

2 réparations maison sur les véhicules (matériaux : une ficelle, 2 bouts de fil de fer, un petit bout de bois coupé en 2 dans la longueur).

Une bonne centaine de chenilles de piéride du chou écrasées, et largement autant d’œufs. 2 punaises également (une troisième s’est échappée). Qui dit que l’élevage fait plus de victimes animales que le maraîchage ne regarde pas tous les animaux du même œil. Combien d’indécrottables spécistes parmi les végans ?

Auteur : zazar

Après des études dédiées à l’illustration et quelques années de pratique de la bande dessinée, je me réinstalle fin 2008 sur la petite ferme écolo (en AB et sous mention Nature et Progrès) où j’ai grandi, dans les Cévennes. Mes parents y avaient élu domicile en 1973, achetant alors une ruine et un terrain envahi par les pins. 40 ans plus tard, ils peuvent me léguer un lieu habitable, vivant, agréable… Une petite oasis de verdure isolée au cœur d’une forêt plutôt aride, et un outil de travail efficient – quoiqu’un peu brinquebalant. Ainsi, en 2013, je reprends officiellement l’activité agricole de mes illustres géniteurs qui ont déménagé dans la bourgade avec services la plus proche. Je suis accompagné par ma compagne dans nos activités de cultures (fruits et légumes), de petit élevage, de valorisation de ces productions en cuisine (dans des foires bio et à la ferme) et d’Accueil Paysan en camping et chambres. Une bande dessinée dédiée à nos premières années paysannes, le « Carnet de Cambrousse », est à paraître. Le JOURNAL PAYSAN, lui, tout de texte, et sans doute plus intime, prend la suite de la BD, mais peut s’appréhender sans l’avoir lue. J’ai 37 ans quand je le démarre, le 8 avril 2017.