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UN AN AVANT – journal paysan

« Je ne suis sans doute pas à ma place, mais ça semble être celle qui me convient le mieux. »

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UN AN AVANT – journal paysan

Animal social – 15

10 juin 2018

Celui qui se montre peu fait peur. Celui qui se montre peu a peur. C’est le syndrôme de la bête sauvage. Suis-je le sanglier qui effraie bien des humains, mais qui est le premier à s’enfuir quand il en croise ? Celui qui vient labourer près de leurs maisons de temps à autre : en me racontant dans des écrits et des dessins, je veux me montrer moins sauvage. Mais leur excès de sincérité condamne ces signaux à n’être adressés qu’à ceux avec qui la confiance règne à peu près déjà, les intellos, les créateurs (ou à de parfaits inconnus). Que les autres découvrent ces fouissages viscéraux et ça ne génèrera qu’incompréhension, perplexité, voire mépris ou colère… Et sans doute plus de peur in fine, je le crains. De par cette potentialité même, la peur ne me quitte pas non plus.

Auteur : zazar

Après des études dédiées à l’illustration et quelques années de pratique de la bande dessinée, je me réinstalle fin 2008 sur la petite ferme écolo (en AB et sous mention Nature et Progrès) où j’ai grandi, dans les Cévennes. Mes parents y avaient élu domicile en 1973, achetant alors une ruine et un terrain envahi par les pins. 40 ans plus tard, ils peuvent me léguer un lieu habitable, vivant, agréable… Une petite oasis de verdure isolée au cœur d’une forêt plutôt aride, et un outil de travail efficient – quoiqu’un peu brinquebalant. Ainsi, en 2013, je reprends officiellement l’activité agricole de mes illustres géniteurs qui ont déménagé dans la bourgade avec services la plus proche. Je suis accompagné par ma compagne dans nos activités de cultures (fruits et légumes), de petit élevage, de valorisation de ces productions en cuisine (dans des foires bio et à la ferme) et d’Accueil Paysan en camping et chambres. Une bande dessinée dédiée à nos premières années paysannes, le « Carnet de Cambrousse », est à paraître. Le JOURNAL PAYSAN, lui, tout de texte, et sans doute plus intime, prend la suite de la BD, mais peut s’appréhender sans l’avoir lue. J’ai 37 ans quand je le démarre, le 8 avril 2017. Voir tous les articles par zazar

Auteur zazarPublié le juin 10, 2019juin 2, 2019Catégories Animal socialMots-clés peur de se montrer, syndrôme de la bête sauvage

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Avant-propos

Après des études dédiées à l’illustration et quelques années de pratique de la bande dessinée, je me réinstalle fin 2008 sur la petite ferme écolo (en AB et sous mention Nature et Progrès) où j’ai grandi, dans les Cévennes. Mes parents y avaient élu domicile en 1973, achetant alors une ruine et un terrain envahi par les pins. 40 ans plus tard, ils peuvent me léguer un lieu habitable, vivant, agréable… Une petite oasis de verdure isolée au cœur d’une forêt plutôt aride, et un outil de travail efficient – quoiqu’un peu brinquebalant. Ainsi, en 2013, je reprends officiellement l’activité agricole de mes illustres géniteurs qui ont déménagé dans la bourgade avec services la plus proche. Je suis accompagné par ma compagne dans nos activités de cultures (fruits et légumes), de petit élevage, de valorisation de ces productions en cuisine (dans des foires bio et à la ferme) et d’Accueil Paysan en camping et chambres. Une bande dessinée dédiée à nos premières années paysannes, le « Carnet de Cambrousse », est en cours de publication ici : https://grandpapier.org/balthazar-kittler-sagnol/ . Le JOURNAL PAYSAN, lui, tout de texte, et sans doute plus intime, prend la suite de la BD, mais peut s’appréhender sans l’avoir lue. J’ai 37 ans quand je le démarre, le 8 avril 2017.

Note d’intention

Il y a les journaux intimes et il y a les reportages. Entre les deux, bien souvent, un monde.

Les sujets de la bio et de la petite paysannerie sont aujourd’hui prétextes à bien des descriptions positives, de l’extérieur comme naturellement de l’intérieur.

Je n’ai pas spécifiquement voulu aller contre ça, mais je ne me vois pas me raconter sous forme d’hagiautobiographie. Aussi, de la valeur de mes actions et des intérêts de mon activité paysanne et de ma vie rurale, j’aurai forcément une approche toute en nuances.

Par ailleurs il ne sera question d’agriculture qu’en filigrane. Si je peux être qualifié d’agriculteur – mon statut social -, c’est le paysan qui s’exprimera ici : celui qui vit au pays, qui y travaille, qui travaille avec et qui travaille le paysage. Voilà d’où je m’exprimerai, ce qui ne m’empêchera pas de parler aussi de ce qui n’a rien à voir.

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