4 avril 2018
En définitive, il semble que chez nos voisins de forêt occasionnels qui accueillent un couple en yourte sur leur terrain, le besoin de tranquillité soit encore plus fort que celui de se donner bonne conscience. Les habitants de l’habitat nomade ont récemment été invités à ne pas se sédentariser plus en cet endroit.
La jeune femme qui vit dans un gîte, chez moi, provisoirement est, elle, soucieuse de s’installer durablement avec le moins de vagues possible. Elle posera sa yourte près du terrain qu’elle compte cultiver sur la commune, et la cachera le plus possible pour satisfaire le maire – conciliant -, en plus d’elle-même qui souhaite rester discrète. Mais elle fera ce qu’elle peut, parce que les voisins du terrain, à qui elle demandait le micro bout de territoire planqué ad hoc, ont rejeté sa demande sans même la rencontrer.
Les raisons de chacun m’étant inconnues, je ne peux pas m’indigner de leurs décisions. Mais, n’en déplaise aux jaloux de tout poil, il me faut constater que le choix de la vie en yourte n’a rien du parcours pépère… Et que le type d’existence que ça induit, loin de l’eau courante, de l’électricité à volonté, de l’espace gage d’intimité et d’une régulation aisée des températures, n’a rien pour séduire la majorité des gens.