18 février 2018
Ma vie d’élu qui s’apprête à rater une deuxième réunion consécutive, et quand on sait que les réunions arrivent à un ou deux mois d’intervalle… Ma vie d’élu pas là.
Ma vie d’élu qui a demandé à obtenir les documents relatifs à l’ordre du jour pour se faire un avis sur les choses néanmoins, et qui sait pertinemment qu’on ne lui transmettra rien. Ma vie d’élu qui attend la fin de son mandat avec impatience.
Ma vie d’élu qui rêve de s’associer à des personnes choisies pour, lors des prochaines élections, monter une liste de type collégial qui implique les citoyens dans les prises de décision, sur le modèle de la fameuse mairie de Saillans dans la Drôme. Ma vie d’élu qui ne se sent pas les épaules pour initier un tel mouvement ni affronter les conséquences de sa trahison envers l’équipe actuelle (dont un noyau fera sans doute à nouveau liste commune dans deux ans ; ainsi se renouvelle au compte-gouttes la classe politique locale d’une commune de deux cents âmes).
Ma vie d’écrivain novice qui culpabilise de donner à lire en cette rubrique bien peu de choses consistantes… Mais qui espère qu’en creux se dessine néanmoins une situation, un contexte, et que mon portrait impressionniste qu’est ce journal paysan s’en trouve un peu enrichi.