12 janvier 2018
En vacances dans une bourgade bretonne. Ça me dépayse. Heureusement, ce n’est jamais complètement la ville quand il y a la mer, et des marées qui transforment le paysage.
En zone urbaine, une question se pose vite : que faire de ses déchets organiques ? Et, si d’ordinaire il faut bien s’adapter aux lieux que l’on fréquente, je ne peux décemment pas me résoudre à jeter à la poubelle les trois quarts de mes déchets (environ le ratio de choses compostables qu’on y trouve), parce que les humains sont assez irresponsables pour ne pas avoir encore généralisé la pratique du compostage collectif des déchets ménagers.
Alors il faut se mettre en quête d’un coin de verdure, d’un petit buisson sous lequel planquer tout ça pour n’effaroucher personne. Pas une raison plus bête qu’une autre d’arpenter la cité, d’autant que la recherche n’est pas désespérée : le béton n’a pas tout recouvert, on peut encore nourrir des vers de terre (et insectes, et micro-organismes, et champignons…)
Auteur : zazar
Après des études dédiées à l’illustration et quelques années de pratique de la bande dessinée, je me réinstalle fin 2008 sur la petite ferme écolo (en AB et sous mention Nature et Progrès) où j’ai grandi, dans les Cévennes. Mes parents y avaient élu domicile en 1973, achetant alors une ruine et un terrain envahi par les pins. 40 ans plus tard, ils peuvent me léguer un lieu habitable, vivant, agréable… Une petite oasis de verdure isolée au cœur d’une forêt plutôt aride, et un outil de travail efficient – quoiqu’un peu brinquebalant. Ainsi, en 2013, je reprends officiellement l’activité agricole de mes illustres géniteurs qui ont déménagé dans la bourgade avec services la plus proche. Je suis accompagné par ma compagne dans nos activités de cultures (fruits et légumes), de petit élevage, de valorisation de ces productions en cuisine (dans des foires bio et à la ferme) et d’Accueil Paysan en camping et chambres. Une bande dessinée dédiée à nos premières années paysannes, le « Carnet de Cambrousse », est à paraître. Le JOURNAL PAYSAN, lui, tout de texte, et sans doute plus intime, prend la suite de la BD, mais peut s’appréhender sans l’avoir lue. J’ai 37 ans quand je le démarre, le 8 avril 2017.
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