22 octobre 2017
Faire des conserves de coings, et de tomates, encore, un peu.
Récolter les patates tardives, celles qui donnent tant, qui me réjouissent.
Goûter la dernière choucroute en date.
Ne pas prendre la peine, vu le climat, de chercher des champignons. En chercher et en trouver tout de même un peu, dans un vallon humide.
Convoquer une journée solidaire pour tout arracher aux jardins, mettre paillages et résidus végétaux à composter, rouler les tuyaux en bobines, semer des engrais verts et les enfouir en griffant avec un outil tracté par l’âne.
Annuler la journée solidaire pour cause de pluie qu’on n’attendait plus. Mais qu’à tout prendre, on aurait attendu plus forte et plus longue. Et un jour plus tard.
Organiser un pot de bienvenue pour les nouveaux restaurateurs du village.
Caresser le chaton nouveau, orphelin recueilli dans les jardins. Lui trouver une ressemblance avec feu notre vieille chatte.
Tronçonner et fendre le premier bois de chauffage de la saison. Ne pas encore allumer de feu. Remettre à plus tard l’affûtage de la tronçonneuse.
Filtrer le vin de pêcher des feuilles qui y ont macéré depuis septembre.
Faire venir un vétérinaire pour les blessures aux pattes de l’âne que provoquent les insectes volants. Arriver à maîtriser le grand émotif souffrant, le temps d’une piqûre qui devrait pouvoir le soulager et le rendre à nouveau câlin.
Allumer, enfin, le premier feu de la saison et pester contre cette chaudière et tout le système, bien compliqués, et plus tout à fait en état d’être efficaces, et fort onéreux à remettre sur pied.