22 septembre 2017
Fortes du score élevé aux élections présidentielles du leader insoumis, quelques personnes ont créé un groupe local sous cette bannière, qu’elles jugent sans doute à même de réunir au-delà du cercle des habituels militants locaux (ce que je crois difficilement possible autrement que pour des causes ciblées, sporadiquement, et ceci pour les raisons évoquées récemment) ou tout du moins de leur garantir une audience plus attentive (ce qui est probable). La bannière de l’insoumission agit pour ma part en repoussoir, comme toute chose trop ouvertement manichéenne, qui catégorise et qui divise, non sans un certain mépris : s’il y a matière à tirer prestige de l’insoumission, comment juge-t-on les soumis ? Et à se focaliser sur la prétendue soumission, n’en oublie-t-on pas de se préoccuper des mécanismes de domination des uns sur les autres ? – sujet autrement plus pertinent, dans le respect des parcours et des situations de vie de chacun.
Auteur : zazar
Après des études dédiées à l’illustration et quelques années de pratique de la bande dessinée, je me réinstalle fin 2008 sur la petite ferme écolo (en AB et sous mention Nature et Progrès) où j’ai grandi, dans les Cévennes. Mes parents y avaient élu domicile en 1973, achetant alors une ruine et un terrain envahi par les pins. 40 ans plus tard, ils peuvent me léguer un lieu habitable, vivant, agréable… Une petite oasis de verdure isolée au cœur d’une forêt plutôt aride, et un outil de travail efficient – quoiqu’un peu brinquebalant. Ainsi, en 2013, je reprends officiellement l’activité agricole de mes illustres géniteurs qui ont déménagé dans la bourgade avec services la plus proche. Je suis accompagné par ma compagne dans nos activités de cultures (fruits et légumes), de petit élevage, de valorisation de ces productions en cuisine (dans des foires bio et à la ferme) et d’Accueil Paysan en camping et chambres. Une bande dessinée dédiée à nos premières années paysannes, le « Carnet de Cambrousse », est à paraître. Le JOURNAL PAYSAN, lui, tout de texte, et sans doute plus intime, prend la suite de la BD, mais peut s’appréhender sans l’avoir lue. J’ai 37 ans quand je le démarre, le 8 avril 2017.
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