6 juin 2017
Elles ne mettent pas toujours du leur pour me satisfaire, les bêtes. Soyons clairs, en vérité elles n’en mettent jamais, ni d’ailleurs pour me déplaire, mais il y a des jours où vraiment on pourrait le croire. Des jours où, lassé des sit-in devant une pâtée trop sèche, des crises de bêlements incompréhensibles, des virées dans le compost des toilettes sèches et du blocage de la porte à coups de gratouillis de terre intempestifs, je n’ai qu’envie de crier à ces outrecuidant-e-s : adieu poules, chatte, moutons !
Auteur : zazar
Après des études dédiées à l’illustration et quelques années de pratique de la bande dessinée, je me réinstalle fin 2008 sur la petite ferme écolo (en AB et sous mention Nature et Progrès) où j’ai grandi, dans les Cévennes. Mes parents y avaient élu domicile en 1973, achetant alors une ruine et un terrain envahi par les pins. 40 ans plus tard, ils peuvent me léguer un lieu habitable, vivant, agréable… Une petite oasis de verdure isolée au cœur d’une forêt plutôt aride, et un outil de travail efficient – quoiqu’un peu brinquebalant. Ainsi, en 2013, je reprends officiellement l’activité agricole de mes illustres géniteurs qui ont déménagé dans la bourgade avec services la plus proche. Je suis accompagné par ma compagne dans nos activités de cultures (fruits et légumes), de petit élevage, de valorisation de ces productions en cuisine (dans des foires bio et à la ferme) et d’Accueil Paysan en camping et chambres. Une bande dessinée dédiée à nos premières années paysannes, le « Carnet de Cambrousse », est à paraître. Le JOURNAL PAYSAN, lui, tout de texte, et sans doute plus intime, prend la suite de la BD, mais peut s’appréhender sans l’avoir lue. J’ai 37 ans quand je le démarre, le 8 avril 2017.
Voir tous les articles par zazar